BASA

-27- Arrès avoir pourvu aux intérêts de celle vie, libre de tout souci lerreslre, et mfJ.t' pour le ciel, notre pieux prélat ne pensa qu'il se préparer il la mort; elle arriva pour lni le 7 juill et 1399, à l'heure des vêpres (1). Son corps fut enseveli dans la chapelle de S. Antoine et de S. Grat. Mgr Ferrandin avait siégé pins de vingt-cJeux ans ; son nom est resté dans nos annales embaumé de s plus doux et des plus saints souvenirs. Une réflexion ava11t de clore celle étude biogra- phiqu e. . Mgr Ferrandin ne porta pas au loin la gloire dli la patrie qui lui donna le jour, comme l'ont fait ses illustres co11LPmporains, les Ibl et, les Aymon, les Ilo– nifacr, les Guillaume et les A ntoi11e ùe Ch allant. Mais, enfant de l'humble vallée e t pontife du Seigneur, Ja cques Ferrandin a dignrment rempli son existence en la consacrant nu SP.rvice de son pays, au salut spiriturl de son peuple et ù sa sanclificntion person- 11"1!1-1. Le titre de bienheure ux dont l' a décoré la re– ligi euse postérité, retentit bie n au-d elii des échos de ce monde périssable (2). (1) Nécrologe de la collégiale et note prise d' un ancien mis– sel de l'ég lise d'Avise. (2) En qualifiant de bienheureu:i. Jacques Ferrandin, nous ne faisons que nous conformer à la trarlilion du pays, tout en res– pectant les décision$ émanées du S. Sîége touchant le litre de bienheureux.

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