BASA

- 4 des ouvriers qm passent el rcpassenl le Petit-Sr-Ber– nard, pour aller chercher dn lravail au delà des rnont~ , s'est multipli ée con si dérabl emen t, mais elle est loin d'égaler les carnvanes qui trave rsaient nos Alpes, dans ces siècles où la piété amenait à Rome des flots de pélerins, pour y visiter le tombeau des saints apôtres . Que d'épisodes curieux, qu e de traits admirables, l' histoire de ces pa ss a~es ne fournirait-elle pas si elle nous révélait. tour. ce qui s'est passé sur ces monts? Combien de fois elle a arraché des victimes à une mort imminente? Qne de jeunes gens elle a rendus à leurs pauvres parents! Que de pères elle a con– servés à lems petits enfanl~ ! 0 mon Di eu! vous seul conn::iiss1:z les prodiges de la charité sur nos Alpes, vous seul pomez en énumére r la série. 0 noble sei– gneur de Menthon cl saint archidiacre d'Aos~e, que votre œuvre it'i a été rich e el fé conde en bienfaits; elle est encore pleine de vi e et clE. forc e. Anssi votre nom reste grav é en caractères ineffaçabl es sur le col des Alpes Pennin es et des Alpes Graïes, et Mont-Joux et Colonne-.loux ne s'appellent plus qu e le Grand et Je Petit.-Sl-Dernard. N'oublions pas toutefo is qnc l' hospic e, bâti à Co– lonne-Joux 11ar S. Bern:ircl de Menthon, ne fut pas le premier qui aiL exi sté dan s ces fünx. Je l'ai dit (l"e partie, page 8), la letlre éc ri te à Pepin, ou mieux peul-être à Charl ernn gne pa1· le Pape Adrien I, pour engager ce princ e ù faire respecter les maisons hos– pitalières qui se trouvai en t sur les Alpes, nous dit ouvertement qu 'au vmme siècle il y avait un hôpital à Colonne-Joux comme au Mont-Joux. L'a nl eur de la Vic de S. Grat impri mée en it nlien

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=