BASA

- 6 - cle la v1 s1on célcsle : ln !1r1c signa vinCl's ? 011 peul le croire d'après cc récil de l'Ilisloire ecclésiastique (Paris '18716) : « Animés par celle vision, ses Lroupes et leut· co111ma11danl ne demandenl plus qu'à comballre... Les passages des montagnes et de Loule l'llali e étaient inondés des troupes de Maxence.... Mais rien ne put tenir devant un héros guidé par le ciel. Il força, l'é– pée à la main, les défilés, les retrancl1ements. Tout plia, Lout se dissipa ; la terreur se répandit avec les troupes dans la plaine.... " L'opinion qui soutiendrait que Constantin , s1 1 ntant le besoin de la protection du ciel, ait fait sa prière avec ferveu1; sur les C•Jrps en– core palpilanls de la légion Thébéenne à Agau11e, et que, Lransporlé par l'apparition de la croix el ae Jé– sus-Christ, il ail franchi les Alpes et soit d.~sct>ndu en llalie par le Val d'Aoste, devi ent l'orl vraisembla– ble et acquiert une grande 11robabiliLé. Dans ce cas, qu'y aurait-il de surprenant à suppos er qu 'après sa victoire, l'empereur devenu fervent cltrélien, eut, pat· .lui ou par sa 111ère, fait él ever un monument de sa reconnaissance sur ces Alpes, au bas desqu ell es Jésus– Christ lui aurait apparu? Oh non, les chrétiens val– dôlai11s de celle époque mémorabl e, dans la joie qu'ex– cilenl la liberté donnée ù l'Èglise et l'édit impérial de bâtir des temples au vrai Dieu, n'auront pas man– qué de consacrer à la gloire du Dieu Sauvem, ce que les païens avaient dédié à Jupiler sur les montagnes qui dominaient Jeurs villages. Oh o.ui , il y avait un édifice religieux, un refuge chrétien bâti à Colonne– Joux, alors qu'en l'année 448 le prêtre Saturne y ve– nait d'Auxerre avec une 1101nbreuse suite pour rece– voir le corps de S. Germain Lran sporlé solennellement