BASA
-8 ;'1 deux kilomètres environ de dist ance, au cou clia nt de la colon11e dite Colonne-Jonx. C'était vers l' an 970 de l'ère clirétii~1111e (i). Le saint fonuateur, qui ne peul être partout à la l'ois, nonniw dans chaque lws– pice un supérieur lucal auquel il tran smettrait ses or– dres, sans cesser de leur prodiguer ses soins et o'y faire de fréqu entes visites, pour parach ever son ou– vrage. Bientôt les étrangers qui. ont été acc11eillis dans ces maisons, répandent au loin le bruit du change– ment arrivé sur les Alpes. Les parents de Bernard, qui retrouvent l 1~ ur fil s, ne donn en t pas exclu sivement au Mont-.Joux les largesses qu'ils font pour seronder les vnes génércnses de leur enfa nt. L' ho sp ice de Co– lonne-Joux, édifié sur le so l de !a Savoie, semble a– voir un droit plus spécia l à leur affec ti o11 . Aussi es t– il visité par le baro1i Hi cl1ard de Mentlio11, Dernoline son épouse, et le seigneur de Beaufort son frèr e; les– quels y laissèrent un témoignage sensible de Ltur Libé– ralité; et de plus fi rent bâttr et orner à leurs fra is les églises de l'un et L' antre hospice. Les offrand es des péleri11s et les dons de ses pa– rents ont couronné les effo rts de l'a rcliidia cre d'Aoste. (1) Je ne m'arr ête pas à n\fuler l' asser tion de q1.1t·lq 11es écri– vains modernes qui, ne \'o yant fJ LHil l'empereur Hen ry IV dan s le roi Hardouin ë1uqu el S. Bernürd He présPnte pour le su ppliPr de ne pas foire la gue rre ù l'Eglise el à l'llalie, diminuent d'un siècle l'a ntiqui té des hospices en question. li s se condam– nent eux -même s en rapportant que le ·s. Pontife Léon JX pas– sant le Mont -Joux dans l'année 1049, y trouva des reli gieu x, reperit' canonicos (rafres ; et que le d11c de Bo urgogne Otton Guillm;me vil de sr3 ye ux rt10,pice que S. Bernard bûli ~sü il, et en fut un Lienl'uileur. Ce dL:C est 111orL vers l'un 1027.
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