BASA

-9- Voyant ses hôpitaux unis cl consolidés, il établit " que le supérieur de Mont-Joux aurait la préé min ence sm celui de Colonn e-Jo ux, et dans le besoin remplace– rait le supérieur gé~ra l.... li dédie ces maisons à S. Nicolas, sous la protection de la Sainte Vi erge. et il s'achemine · pour Rome. » Le Pape auprès duqu el il est déjà en grande réputation, ac cueill e S. Bernard , il le féli ci te, donne à so11 œuvre l'approb ation qu'il dés ire, et la met so us la protection imméd iate du S. Siége. C'est sous ces heureux auspices qu e commence l'hôpital de Colonn e-Joux dit le Petit-St-Ber-nard. Le saint meurt à Novare à son retour de Home, le 12 juin 1007, après avo ir légué à ses successeurs clan s l'archidiaconat son autorité sur ses établissements de Mont-Joux e l de Colonne-Joux. § 2. PÉnIPÉTIES DE L ' HOSPICE. Les gages de p rospéril~ que le Petit-St-Bernard reçu t dès qu'il fut sur pied, ne cessèren t pas av ec la vie cle so n fondateur. La reco nnai ssa nce des fa– rnil! es et des popu lations qu e S. Be rn::ird protège pl us pui ss amment encore du cie l, par de nombreus es et éc latant es faveurs, procura à la maison ho sp italiè re de Colonne-Joux le moyen de multiplier ses bicnfail s. ~lais les besoins de Loul e es pèce , auxquels il faut sulJ– venir sur ces montagnes déser te s, où règnenl perpé– tuell emen t les frimais et b tourm ente, absorbent les dons de la charité la plus gé néreuse. Les homm es de Di eu qui con tinu ent dan s ce t endroit la mi ss ion de S. Dernard, sont 11 :ô me ob li gés de pra tiquer la plu s

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=