BASA
- tO - austère pauvreté pour soulager les pa~sanls. De là sans doute celle exp ression que nous li so ns dirnS le récit d'une visite faite à cet hosp ice par le thauma– turge de la Tarentaise S. Pien~ II, « Inops xenodo- _chiurn reperit." Qu elques-uns en concluent qu'à cette époque l'hospice de Colonne-Joux était tombé de sa précédente prospérité dans un étal de dépérissement. Mais tel était le bien qu 'il procurait, tel était le cha– ritable zèle des religieux qui le servaient, que le saint. s'empressa de le favoriser de ses largesses el de lui unir même divers bénéfices. Nous citerons surtout, parmi ces actes de munificence, la cession que l'illus– tre archevêque fil après son élévation sur le siége de Tarentaise vers l'an 1141, de la chapelle de S. Jac– ques (1) dans la paroisse de St-Pierre de Chatel-Ar– gent, avec tous ses avoirs, ainsi que des églises de Séez et de Mont-Valaisan sur Séez, avec Lou s les cens et les dîmes qu'il avait droit d'y perc evo ir, moyennant une rente annuelle de trente sous (~) et de quarante setiers de seigle réservés à la mense archiépiscopal e. Une trnnsactio11 faite plus Lard, en 1186, avec les chanoines de St-Pierre de Moutiers fixe à perpétuité celle rente à 39 setiers, mesure de ce Lemps-là. Quelque inférieure que pûL être encore la masse des avoirs de l' hospice à la somme des dépenses dé– sirées, elle était déjà trop considérable pour ne pas (l) Le prieuré de St·Pierre, actuellement maison des prêtres infirmes du diocèse · d'Aoste, racheté de l'hôpital mauricien d'Aoste en 1858 , Léonard Gerbore notaire, par l\Igr Jourdain, au prix de L. 48,000. (2) Le sou valait vingt-cinq sous de notre rnonnuic.
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