BASA

- Il - exi ge r un e administration di stincte. La di,;lance des lieux el la difficulté des communications, principale– ment en hiver, réclamaient impérieusement celle mo– dification. Am.si viL-on bientôt le prieuré de Colonn e- .Joux émancipé, et sans dépèncl ance universelle et ri– goureuse de la prévôté de Mont-Joux. Dès lors l'hos· pice, dans les fi ct es qui le concernent, est représenté par le prieur qui semble av0ir assumé Ioule respon- sabilité. Ce sc1·a probableme11L dans ces mêmes cir– constances que les archidiacres d'Aost e cessèrent d'exercer leur supériorité actuelle sur ces établisse– ments, et que le Grand-St-Bernard eut un prévôlspécial. Néanmoins, pour conserver l'esprit et la vigueul' de la vie régulière dans celle colonie religieuse des Alp es Graïes, que l'inLer rnption de ces relations inti– mes avec le Grand-St-fü~rnard avait comme isolée, elle fut, de commun accord sans doute, associée et reliée au couvent de Verrès. D' aill eurs l' hospice se trouvait nalul'ellcment uni par sa position à la maison des chanoin es réguliers de Verrès, attendu que Colonnc– Joux est sur le territoire de La-Thuil e. Or celle pa– roisse, situ ée aux confins du Val d'Aoste, était annexée au couvent de Verrès dès l'année 1113, époque où elle lui avait éLé cédée par Doson II évêque d' Aoslc, avec toutes ses dépendances, sous le prévôt Upald. Cette alliance du Petit-St-Dernard avec la maison religieuse de St-Gill es de Verrès résulte clairement des bulles donn ées en fav eur de celte dernière pa1· les Souverains Pontifes, enLr' aulres Eugène III en 1145, et Innocent IV en 124·6, ainsi que des LL. PP. qui lui assuraient la prot ection des princ es de l'august e 1\faison <le Savoi e. E11 effet, dans l'énuir1éralion des

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