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- ·13 - Piel'l'e, curé de Mont-Valaisan; Pierre, recteur de S. Jacques de Chatel-ArgcnL. Tous di5enl ensuite indi s– tinctement:« nous promellons el nous jurons formel– lement d'être fidèles et obéissants au R. Prévôt et au Chapitre de S. Gill es , prése nt el futur. )> A la lecture de ces actes, on déciderait qn'il · y avait non simplement ·union, mais unification entre Verrès et Colonn e-Joux. Cependant ce point de ral– liement, cette société enlre les religieux de l'une et de l'autre communauté ne louche en rien ù leur tem– porel, elle ne confond aucunement leurs avoirs. L'hos– pice de Colonne-Joux est toujours le tronc auquel se rattache intégral ement tout ce qni lui a été donné et annexé; et le couvent de Veàès, qui est devenu le centre de la vie régulière des chanoines du Petit-St– Bernard, res te tcllernenl étranger aux inlérêls tempo– rels de cet hospi ce, qu'il y eut même au commenc e– ment du xmme siècle un échange d' égli s1: s entre les deux maisons. Colonn e-Joux céda au couve iil de Ver– rès l'église d'Arvi er el celle de S. Eu sèbr. de Felleto (diocèse d'lvré e), et re çut en retom l' ég li se de Ln– Thuil e el Lout ce que Verrès possédniL depnis Pré– Saint· Didier jnsqu 'au Bourg de Sa int-~Jaurice en Ta– rentai se. Le Pape Honorius Ill avait approuvé cel éc han ge en 1'2'2 1, mais au mois J'avril 1~45 on en fit rédi ge r l'acte authentiqu e el selon les formes lég nl cs . Au bas de l' ac le apposèrent leur signalnrr, le Prévôt et le Chapitre de Venès, !'Archevêque Herluin el so n Cha– pitre, le chanoine d'Aoste Pi en e De S!ipuli s agissallL au nom de no clol phe prévôl de la catl1 éd ral e d'Ao s– te, le cl1api1rc de èc lt c même église, et les re ligieux