BASA

- i4 - de Colonne-Joux (1). La di::Linclion et séparation permanenle des avoirs propres de S. Gilles de Verrès et du Petit-St-Bernard ne se prnuve pas moins par les lettres des princes Aymon (3 des nones de mai 1~44) et Edouard (13~7), émanées au profit spécial de l'hospice de Colonne– .Toux. Ce dernier prince énumère, comme dépendan– ces de cet hospice, soit la chapelle de S. Jacques à Chatel-Argent, l'église de Mont-Valaisan sur Séez, et le prieuré de Séez, cléjà divAr::ies fois cirés, soit en– core les églises de Villelle, des Chapelles, de . La– Thuile, avec la chapelle de S. Germain à Séez et les hôpitaux de Morgex el de Marché-Vauda11 à Aoste. Si l'union des maisons religieuses de Verrès et du Pelit-SL-Bernard n'avait point confondu leurs avoirs respecLif::;, elle n'avait pas non plus réduit la commu– nanlé de Colonne-Joux à n'être qu'une simple famille du couvent de S. Gilles. Cette communauté a con– servé, dirai-je, son autonomie, ses membres étaient désignés dans les actes publics sous le nom de cha– noine de Colonne-Joux, et elle avait son sceau spécial. C'était une colonne ayant à coté une étoile à six rayons, et pour exergue ces mols : S. (signum) Capi– tuli Columpnœ Jovis. On le voit apposé dans un acte de 1174. Son pl'ieur assistait aux assemblées géuéraies des (1) Je ùois ces renseignements aux lettres que l\f. le chanoi– ne réguliP,r du Grand··St-llernarù, Dorsaz Gaspard, l'auteur de la Yic de S. Bernard (Pari~ 1862), a eu la bonté d'écrire à 1\1. le chanoine chancelier épi~copnl d ' .\o~te, Duc P.-Et. sur le Petit St· Bernard, et que celui· ci a ùaigné me communi11uer.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=