BASA

- Hi - chanoines réguliers de l'ordre de S. Augustin des diocèses de Lyon, de Besançon, de Genève, de Lau– sanne, de Sion, d'Aoste, de Tarentaise , de Belley elr,. qui conslituaienl la même province, aussi bien que le prieur de St-Ours el les prévôts de Mont-Joux et de Verrès. Dans la réunion tenue à Bell ey l'année 1372, le prieur, absent pour motif des difficultés du voyage, fut condamné à une amende de vingt florins d'or. Ici pourtant Hugues prévôt de Venès rlclama contre la sentence en disant que le prieur de Colonne– Joux , étant son religieux et son sujet, n'était pas tenu de se rendre à l'assemblée capitulaire. (M. Dorsaz.) L'élection de ce prieur avait donné lieu à divers accords entre les religieux de Venès et ceux du Petit– St-Bernard. Le Pape Honorius III en avait approuvé un dès 122'1, mais voici qu'en '1245, à l'occasion de l'éc hange d'Arvier contre La-Thuile, il fut convenu et arrêté comme suit : « A ,la vacance de la dignité pri– eurale les chanoines de Colonn e-Joux se choisiront, dans deux mois, un nouveau prieur parmi les reli– gieux du St-Bernard ou de Verrès; ils présenteront ensuite l'élu ainsi que les clefs de l'hospice au pré– vôt de Verrès, afin que ce dernier inves ti sse le pri eur choisi de sa charge, en lui remeltant les mêmes clefs. Fratres Columpnœ Jovis df{erant claves Columpnœ Jovis secwn apud S. .!Egidium quando prœsmtabunt priorem prœ- 71osito; Pt prœpositus investiat priorem pPr clavcm etc. " Si les deux mois s'écoulaient sans qu'on pourvut à la vacance, le prévôt de Verrès le faisait do plein droit av ec le conseil de son chapitre. Ces accords successifs ne lai::;senl pas douter que la communauté du Petit -S t-Bernard 110 ~ s' esl point.

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