BASA

- iG - fondue et unifiée avec le couv ent de Verrès, mai s qu'elle lui fut uniqn emcnt associée et plac ée provi– soirement sous la surveillance du prévôt et du cha– pitre de la maison de S. Gilles . De plus ces accorJs impliquai ent l'ob li gation stricte, pour les chanoinrs de Colonne-Joux, de respecter le prévôt de Verres, et de lui obéir · comme à leur supérieur, d'intervenir aux chapitres généraux du couvent cl d'ob .:erver tout es les dispo s'1tions de disc iplin e rég1ilière qui en éman e– raient. Ainsi s'cxpliq11ent l'amende staL11ée dans la réunion général e de 1393 contre les reli gieux du Pe– tit-St-Bernard qui ne se rendraient pas à ces · grands chapitres, et la fH'On1rsse jurée an prévôt Hugues clans l'assemb lée de '1368. L'autorité de la mai son cle Ver– l'és sur celle de Colonne-Joux ne lai ssait pas d'ètre enco re in certaine dans qu elques circonstances . Le droit de vi siter l'h os pice. pour corriger les abus qui s'y sr.raie nt introduits, a éLé contesté au prévôt Guido de Sarre par le prieur Guillaume Nervi en 134'1. Ce droit pourtant lui l'ut recon1111 depuis, et le prieur du Petit-St-Bernard le déclare expressément. clans la pro– messe d'obéi ssance qu'il fait l'année 1411 au prévôt Sulpice de Baulun . (M . Dorsaz.) Enîin si l'on observe qnc, ma lgré celte alliance cl ees accords, souvent des religieux de Colrmne-Joûx al– laiPnt occuper des bénéfices dépendants de Mont-Joux, et que les prùôts rie Mont-Joux intervenuùmt dans les ques– tion s d'intérêt de Colonne-Joux, ne doit-on pas con– clure que le Petit-St-Bernard n'a jamais été radicale· ment et tout ~1 f: 11 l d8tac hé de sa maison mère le Grand-St-Bernard? ·Quoi qu'il en soit, les deux hos– pi ces étaient ccrt::\incment réunis dès l'an H6G sous

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