BASA
,- 17 - 11~ bienl1cm·c11x Arné IX qui prenait le tilrn <l n pr/l' rît commendataire des lwspices des Ss. lVicolas cl Benwrd de Mont et Colonne-Joux . Là finir ait l'allian ce in1 i11 ;,: ri ni subordonnait le Petit-St-B ern ard au cou vent de Verrès. " Il serait difficile, lit-on dans un man1: sc rit latin, de découvrir qnand et pourquoi le mon astè re el l'hospice de Colonn e-Joux sont passés sons la j11- ridiction el la tutelle de S. Gilles de Verrè s. » L;\ bulle d'Eugèn e JI[ résout en parti e la d1ffi cult 6, r 11 nous apprenant que la chos e avait eu lieu av2nL H /i~J , et que le rnotif n'a pas été celui do11n6 par Mg r L11- q11ef, lorsq11'il écrit : " Les di ffo rends qui ont toujours subsislé e11 1re les pré·.ô ls de Mont-J oux cl de Verrès , au snjeL de lïiôpital de la Colonn e-Joux, sem bl en t i: 1- diq11er que ces derni ers voulai it nl revendiqu er un pa– trimoine acquis des moines fructuair es. » Car la ces– si.on obtenue de l'abbaye de Fructuaire par le co11 - venl de Verrès ne se fit qu e vers H82, après q11c celui-ci cul acqui s d' elfe, l'ann ée 1'18'1, les parois ses de Charnbave el d'Arnarl. (Hi st. palr. mon.) Mais laissant de côté ces point s in saisissabl es cl de pme curiosité. , ad:11i rom la fécondi té con slëi nte de Colonne-.lonx au milieu de ces vi cis situdes ; le s siëcles s'écoulent, mais ell e ne cesse pas d'être le théâtre des exploits de la cha rité. Celle-ci rn11ltiplic ses bienfaits, cl la piété au gmente et renouvell e ses forces. Cens, biens-fonds, legs de tout genre viennent grossir la source où ell e 1~ uise. Le prieur de Colonnc– Joux possède même el exerce les droits seigneuriaux de celle époque. En vertu ile celle autorité dn sri– gueur, le 18 avril ·134~, par acte reçu Arnod Antoine notaire de Séez, il portait une peine , de dix sous 2
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