BASA

- 18 (111onnai c d'Aoste) ù';u11 c11dc co11lre quiconque se per– mett rait de foire quelque dégât dans les propriétés du quartier de Fornet. Il étab li<: sait par le rnêrnc aclc le 11omrné Antoine Chrure (sic) garde champêtre, le– quel aurait dix deniers pour chaq11e contravention, et se rait crn sur parole dans ses rapport s, i.1 cause de son se rm ent. Ce surveillant jura sur les saints Evangiles et so 11s l'obligation de tous s1·s bims, de n'accuser per.~onne 1111r lwine , soit inf11stcmr11 t, r;t de ne cacher aucun JW>' (!_ffec tion, i nldn !t uu fav eur. L'amende se paierait au dit pri èur (;uilla11rnc Nervi, a11q11 cl les requrrants et au– L1 ·cs de Valgrisa11chc sont so11111is. « lmposuit pœnain d1·ce11 z'solù!ornm monl'fœ a11,q11stmsis tam ltominibus suis i11fra scriptis, q11am quibuscumque a/iis sibi s1.btlitis in dic ta v11!fr , absrntibus )) Cela se passait à Fornet, dans la co11r de la muisun de Pii'rrin Prébendier, en présence du c/11•v11/ùr Pinre Arduce de Châtd-Argent, de Dain Jl'an rie Caleta cltanoine de Colonne-Jouœ et de Boniface Escharlà . L' ho spice du Petit-St-B ernard n'aurait-il ac– qni s ces droits à Val p; ri senc hc qu 'à purtir de 13~7? Peul-être . Quand a-t-il cessé d'en jouir ? Je l'ignore. Cornmcnt, rn c demand é-je, ce petit arbre planté sur le sol désert et stérilu de Colonne-Joux a-t-il pu pouss er de si fortes ra cines et étendre ses bran ehes si loin ? Voici ma répo nse : le souv1'nir de Dieu cl la crainte <l e ses Jugements avaient 1111 c place dnns la s ociét~ cte ces temps-là. Il était al ors libre à chacun de con– tribu er aux œuvres pi cs cl d'y appliquer ses bi ens et sa personn e, en les confiant à la gardi enne fidèle des vœ11x des indil'idu s r~ t de s peupl es , c'es t-il-dire fi l'E– glise que lè 11édernptcur a ch argée de l'exéc ution de

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