BASA

-2i- pin s :'1 cœ111· que son alla clt e11H!11t it l'l•:gli,;c romaine e l sa fidélité ù son Prince. Il 111i res ta :il'.!vo11é; il lni resta se11l. Delù le nom de 7mccllt! qui fut donné ù la vallée d'Aoste. l\olre cité ac<.:u eillil el garda da11s ses 111urs le souverain aux prises avec le malheur. Char– les Hl s'y trouvait en 1540; il y faisait même son testament Je '!.7 février, da11s le pri:~ uré de St-Ours, dc\'l~1111 son habitation. « ln domo sive pa/atio prioi·a– tûs sancti Ursi, modcrnœ haui!ationis 1wœ(ati iüuslris– simi domiui nos/ri tcstatoris. » Ali! p11i s:0c 11t le s géné– rations futures co11tc1npl<•r avec fierll; le tropl1éc de notre gloire, la croix mon 11rn cn tale élevée au se in de la ville c11 mémoire de cette conduite ad111iral.ilc .de 11os ancêtres de 1535? Sachons les imite!'. E:t vou s auguste et antique ~Iaison de Savoi e , n'oubliez pas quels lémoi~nages d'affection vous a donnés notre pays, et combien il mérite en retom de bienveillance. Souvenez-vous du père d'Emmanuel-Philibert... Quel doux nom j'ai prononcé! Ernrnanucl-Phi!ibert. rameua la joie sur Lous les fronts, il consola tous les cœurs. St-Quentin résonne encore du bruit de sa gloire, la France lui rendit à Château-Cambrésis tout cc qu'elle .avait pris à Charles-le-Bon, cl · 1a prospérité revint se mo!llrer dans toute l'étendue de ses domaines. Le Petit-St-Bernard en fut hemeux. La guerre, hélas! J·ecommcnce, les armées fran çaises assiégent Monl– meillan; Charles-Emmanuel 1er passe les Alpes Graïes t1 la tête de dix mille soldats pour les repousser, mai s .c'est trop tard. La pajx s.e conclut, le traité en est signé dans le ~ours de janvier 1601. Quoique celle paix ,coûtât la Bresse elc. Colonne-Joux n·c peul s'em– pêcher d'en éprouver de la joie, et on dirait ct u'en