BASA

- 22 ~ igne cl'allégressc ell e vr11l faire retentir les monts Ù:' S sonoïes éclats ùc l'airain sacré. L'hospice aura une cloche qui redira la jubilation qu'inspire la pnix, el qui rendra les plus signalés services aux voyageurs égarés dans ces dés erts ùe neige. Le 6 octobre 1608 Mgr Anastase Gerrnoniu s se trouve sur le Petit-~l­ Bernard et bénit solenn 81l ement celle h11rnble cloche. Il venait de Rome pour prendre possessio11 de son siége archiiipiscopal de Montiers. Li~ xvnmc siècle ne finit pas sans que le fléau de la guerre ne vint en core ravager el l'hospice ei les bien s qui lui apparte11ai cnt. Pendant que le prince Tliorna$ fais:iit travaill er aux retranchements qui por– tent son nom dans la con1111un e de La-Thuile, la pré.; senc1~ de ses troupes, puis la peste de 1630, n'anronL pas contribué au bien-être de l'hospice; néanmoins Je silenc e le plu: profond règne sur ces événements. On ne parle que des bri ganda~es rie la divi sion com– mandée par le marquis de La Hoguette, qui fit une excursion 1~ans notr:e vallée le Hl juin 1691. Tout devint sous ses pas la proie des flammes et de la destruction. Les invasions rles troupes françaises se renouvelèrent en 1704, 1706 et 1708, el les dégâts ou mieux les ruin es de 1691 se répétèrent en partie. Quelle situation rl écouragcanle ! Va-t-on renoncer à l'exercice de l'hospitalité? Abandonnera-l-on ce poste si fr équ ernrn Pnl exposé f1 tout perdra, pour verser ailleurs les aumôn es d'une bienfaisance inépuisable? Nu Il emen l. La charité ne succo nbe 71as, elle sup71ort11, elle soutient tout. L' hospice sera recQnslruiL, meublé de nouveau et autant de fois que là nécessité l'exigera. J'ai sou s les yeux uu c:tat du Pelit-St-llernard re- •

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=