BASA

- 23 - digé par son prir.ur arrio\'ihl e, I<! chanoin e r<~ g 111ier de l\IonL-Joux nu Paul Pclli ssic t'. li est adre:ssé au très– ré\'érend prévôL l3011ifacc, el il por Le la date de ·t 7~5. Je li s da11s ccl état : 1° Que l'hospice a éLé brûlé et détruit sur la fi11 du xvnme siècle el au cornrnen ce rnenl du xvmme par les so ldats français, qui avaient aussi aballn el rasé sr·s bois prioris, el sauvagcmr11 t ren\'ersé cl dé111oli l1 1 s murailles el les barrières qui ga ranLi ssaie nL ses fer- 111 cs contl'e le s inondations cl les débordements des torrents·. 2° Qu'il avait été rebàL i d~s 171 ~, mais que plu– sieurs travaux restai ent à foire pour cond uire l' eau à la maison, pour meubler suffi::;ammcnt les apparte– ments, pour remcltre la chapelle daus une décence convenable etc. 3° Qu'il était urgent de faire renouveler de suite üs actes de reconnaissance des fi~fs, cens el dîmes q-ui constituaient jadis une forte part des avoirs <1c Co– lonne-Joux; mais desquels un grand nombre déjà s'éLaiL perdu, parce que on n'avait pas pu co11scrv ~r c l rcnüuvcler les titres durant les guerres. o: Plusieurs de ces papiers "ont été dans l'oubli pendant le Lemps des guerres, el aujourd'hui on ne trouvf! plus les lcw nanci crs; personne ne sait indiquer les pièces (de biens), et des pnroisses entières ne savent pas devoir \111 denie1· au Pctit-SL-Bernard en fait de cens... li y a des procês intentés qui n'ont pas été poursuivis. Nous y perdons des laouds (a llodia) considérables aussi bien que -les plaids (placiLa) dûs à la mo rt du dernier prévôt. » Ce même état énumère les biens que Colonne-Joux