BASA
- 27 - Llissemenls qui lui étaient çonfi és cl en faisaient cul– tiver les biens. ~ L'antiquité ne nous fournil, depuis plusieurs siècles, qui ail eu le titre de prieur du Pe– tit-St-Bernard, que Hd messire Arnod, lequ el avait aussi le prieuré de S. J<\qu erne Châtel-Argent el l' u· nion de tous les domaines qni en dépendaient dans les dites provinces, sans qu'il couste y avoir fait une résidence personnelle. » Si d'un côté la position de Châtcl-Aq!ent offrait au cha110ine procureur de Colonne-Joux l'avantage de eonm111niquer facilement U\'CC les débit eurs de l'hos– pice, el ' de le pourvoir à bi en meilleur prix des vi– vre:; el des objets néc essaires ; de l'autre, l'absence habituelle de ce procureur ne put qu 'être nuisiule au Petit-St-Rernard dont il sentait moins les besoins. EL ne serait-ce point là le premier motif de la prospé– rité toujours croissante du prieuré de St-Pierre? Le prieur Pellissicr, déjà nommé, se plaint en effet de l'oubli dans lequel il est arrivé de laisser les habi– tants de Color111e-Jo11x, tandi s que rien ne manquait à Châlel-Argenl. Les fermiers des biens de La-Thuile, n'ayant à traiter qu'a,·ec le prieur de St-Pierre, sem– blaient ignorer 'tue ces bi ens étaient du Petit-St-Ber– nard. Aussi dans une lettre qu'il écrivit à son prévôt, le 30 juilel 1725, M. Pellissier le priail de fairP. ren– dre au Petit-St-Bernard tous les fonds dtt côté d'Aoste qui dépendaient de cet !tospice , pour être placés, avec ses autres revenus de la Savoie, sous une seule et même administration. C'était le moyen de pourvoir plus vile et plus efücacernenl aux besoins multipliés d'une incessante hospitalité. Après la description des biens, l'état cité parle des
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