BASA

- 2S - obligations religieuses à la charge de la maison hos– pitalière Je Colonne-Joux : cc Jp ne connais rien, je n'ai rien lrouvé, est-il écril, que l'uLligation de trois messes. » Il est un fail dans l'liistoir.1~ des pri eurs de Colonne– Joux riu'on ne soupçonne pcul-ê lre pas; je le trouve consigné dans une parcelle de frais, au sujcl d'un voyage fait par le 1'. H. Prévôt avec le prieur Peliis– sier jusqu'à Cliarnbéry, el de là par Genève jusqu'à ~ion, du '21 août au ~8 seplen1brc 17'24·. Voici les termes de la parcelle : « Plus dôpcnsé à Chamb éry pour le serment que j'ai prêt é entre les mains du Hoi L. 3'2. Le prieur de Colonne-Joux, à son entrée en fonction, prêtail donc sermenl à :S. M. le Roi ùe Sar– daigne.... Le style de celle ligne de .la parcelle ne donne point à penser que celle prcstalion de serment fut une exigence nouvelle 011 exlraordinairc. On ne pomrait pas non plu~ en déduire que le prieur du Petit-Sl-Bernard fut de nomination royale, car dans une seconde lettre de M. Pellissicr au prévôt Boni– face sous la date du 20 août 1726, le prieur demande à Sa Révérence de le remplacm· el d'accorder à un autre l'obédience (de prieur) qui lui a été confiée de– puis deux ans. » Celle dernière demande du prieur Pellissier ne pou– vail être accueillie, il avait trop à cœ111· les inlérêts du pieux hospice, il le soignait lrop bien pour qu'on consentit si vile à sa retraite. De nouvelles am~lio­ rations se succèd ent sans que Colonne-Joux devienne pourtant un Hôtel-Dieu de Paris. M. Besson dans ses mémoires ecclésiastiques (Nancy, 1759) l'appelle en– core 1m triste et petit bâtiment où résidait un chanoine

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