BASA

- :!9 - ho spi t.alier a \'CC Il n ou den X dorn estiques. Mais 17 ;)~ était arrivé, el le PetiL-St-Bernard avait subi un clian– gc111enl étrange. Le Souverain Pontife Benoît XIV, par sa bulle In supercmincnti dn XIV des calendes de septembre (19 août) 175'2, fulminée par Mgr l'arche"êque de Taren– taise De Rolland, a 8éparé et détaché de la maison religieuse du Mont-Joux Lous les biens et bénéfices qu'elle avait dans les Etals rie S. M. le Roi de Sar– daigne, et il les a donnés à l'ordre religieux et mili– taire des Ss. Maurice et Lazare, dont S. M. Charles– Ernrnanuel était le grnnd-111nître. Une telle donation 11'a été faite qnc sons certaines conditions expressé– ment détaillées et a.::ccptées. Une de ces conditions principales était <le conserver intacts les bénéfices paroissiaux ainsi détachés du Grand-St-Bernard, d'en augmenter au bewin la dol, el d'employer les biens des bénéfices si111ples supprimés, el autres avoirs, à fonder dans la ville d'Aoste 1111 hôpital où seraient reçus les malades de n'im7wrte quel pays, cl quelle que put être leur maladie, sans exception auci~ne. li n'a pas été moins cxplicitcrnenl réservé et pres· crit que l'!tospitalité serait maintenue et même aug– mentée sm Ir. Petit.St-Bernard , de manière que les pauvres passants y fussent lrès-bi1~n reçus et soignés. « ln prioratu veru S. fltnwrdi parvi nuncupato p11r Nos etiwn suppNsso et extincto ac rid secularem statum r1'– daclo, hospitalitatf'm, ut prœfertur, (lwbente inibi ho.~pi­ tale pro txc11Jiendis et s11b1•tnimdis pauprribus per11grinis) augcri et rnanutencri respective deb1•at, quodque. .. ut in prœfato pl'inratu S. Brrnardi parvi 11unc11pato lwspitali– tas rectJ cxcrceatur, ac paupcrcs bene dèserviantur tn-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=