BASA

31 ~uerrcs el les invasions de la France avant el so11s Napoléon l''r firent passer, repasser el séjourn er s11r nos Alpes Grair.s tour à tour troupes françaises, ili1- liennes, autrichiennes, milices du Val cl' Aoste etc. La révolution de 1792 souilla dans l'esprit de ces armé es la h:::ine de Dieu el de tout ce qui louche :i son culte, et le Petil-~t-Bcnnrd ne peut pas échapper au vandalisme de ces héros en forfaiture, auxquels la guerre el l'impiété semblaient tout permettre. Nos troupes durent abando11ner le poste de Colonne-Joux le 24 avril '1794, el le recteur lui-même en fut chassé au mois de mai '1795. De là nouvelle cessation dans la tenue de l'hospice dnranl ces années de triste mé– moire qui unissent le xvmme siècle an x1xm 0 • La sé– rénité reparnL enfin; l'année 1814 nous ramena sous le sceptre Je nos ill11 slres princes de Savoie. Le rè· g11e des cent jours qui, le mois de juin 1815, con– duisait par le Petit-St-Bernard le sénat de Chambéry à Aosle, où il siégea une quinzaine de jours, n'apporta aucune perturbation dans noire vallée. Enfin après dix ans de travaux à dt) nouvelles con slrnclions, M. le commandem Aimé d'Entrèves, directeur de l'hôpital d'Aoste, aYail rcconslitué l' hospicr. du Petit-St-Bernard. Le voyageur y est logé cl secouru corn me autrefois, dès 1836. Hâtons-uous de dire qnc depuis vingl-c:inq à trente ans déjà, un cantinii:r s'était i11slallé dans le vieux bâtin1enl de l'hospice, soutenu par nn subside du gouvernement, afin de ne pas laisser le voyageur sans asile sur celle montagne périlleuse. L'adminis– tration de notre liôpital lui donnait annuellement cinq cents francs, pour qu'il donnât la soupe el un abri aux pauncs p:.i ssa1il s.

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