BASA

33 - àvec la sen le obligalion . d'y remplir le ministère sa– cenJotal, el de surveiller au besoin la bonne conduite des liabilanls de la maison. On d1oisil un économe laïque sur lequel pesail le soin de Loule la dél'ense. Il ne pouvait exercer gratuitement l'l1ospitalit8 qu't•n– vcrs les pauvres, el de\'àil SC' compor!er, comme un maître d'hôtel, à l'égard de tous les passants en étal de payer leur écol. Cet économe étail de plus chargé dr, la pension du recteur. Toul étant ainsi réglé et remis entre les mains d'un laïque habile, auquel on ava il assuré un trait ement i:onvenablè, on s'attendait . infailliblement à une diminution notable dans le bilan passif'... ~Jais, ô déception!... L'économe laïque se remplace sans succès dans le résultai, M. l'abbé Chanoux, qui avait accepté dès 1860 la place de cha– pelain-recteur de Colon11c-Joux, nprès M. Chamonin, se voil prier vers 1866 par l'administration ùc prendre sur lui, comme les premiers recteurs, le gou\'ernc– ment de 1"11ospice d:::ns sa forme primitive. li se rend a11x instances qui lui sont adressées, il agit; cl à la fin de la première année ce jeune prêtre, novice et inexpérimenté dans le maniement des finances, trou\·c dans ses comptes un millier de francs au profit de l'hospice. Aussi a-t-on continué depuis à laisser au prêtre recteur le soin total tic la maison. Inslrniser.– vous, i·épéterai-je, vous qui méprisez toul ce qui vient du prêtre. Rendo11s, nous, des actions de grâces éternelles nu Seigneur. Admirons le courage et la piéLé de ces horn– rnes, selon le cœur de Di eu, qui se condamnenl à pa s– sc1: les beaux jours de leur Yi c sur ces horribl es mon– l::ign cs, pour secourir et assister le Yoya~eu r. Votre 3

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