BASA

- 40 - Pn~ -St-Didi e r, le 19 juin ·14 36, par l'arcl1idiacre Pi erre de Gillarens, il es t cl1~c lar é qu e t:e lle paroisse a un e chapell e et un hôpital à la llalrn e , où il a ord onné des réparations. « l'isit1wù1111s ccèlèsiam parocli ialem S. La11rrntii Prati S. Dùfrrii l/(/bentmn capellam et lt0s- 71itale de Balma... in quibus ordinavimus r171aratiuncs. » Mgr FerragaLa vi silant, l'an11é e 15()7, les égli sl"!s de La-Thuile el de Pré-St-Didi er, n'oublia pas l'h ôpital de la Balme, el le procès-verbal de celle vi silc porle qu'anci ennement on cé lébrait dans celte chapelle trois messes pat· semain e. Ce t hospice épron va bi enlôt le sort d'une fortun e inconstante, el l'évê que Barlh êlc– my Ferreri, dans sa vi sil e pas torale de Pré-St-Didi er le ·17 seple111hre 1596, apprit des babitan!s dn village d() la Balme que la 111 :iis o11 contigu ë à celle du noble Nicolas Buthody était l:i mai son de l'hôpital; 'lll ' elle était alors occupée par Ni co13s Bred ellin de La-Th.uilc, fermi er du dit nobl e Bullr ody. JI fut encore dit ù monseign eur qu e le mêru e Bulliody possédait les bi ens de l'hôpilal, el gu e les drnit s · de cet établi ssr.menl s'étai en't perdu s. Sur ces dépositions, l'évêqu e fiL lan– ce r un monitoire en form e contre les détent eurs, cl il ordonna d'assigntr le se ipneur Bulhody préuommé ù coinpa raîtrc un jom op po rtun, pom répondre aux interrogations qui. lui se rai ent faites. Je ne con nais pas qu el fut le ré ~ 1ilt a t de ces di sposition s épi scopales. La tradition con1mun e es t qu e cet hôpital a été bâti en faveur des pélc1:i11 s. e: L'hospice de la Balme, lit-on dans une nol e de M. Gal , pri eur de St-Ours , exi stait avant la chapell e ; il était pour les pélerins rn alact es qui s'arrê tai e11t If\. Quand on fiL une aujo11c– tion à la chap ell e, 011 lrOU\'a des tombeaux renferrnaul