BASA
- 4.2 - la chapelle elle-même n'eut pas Mjà pris alors Je vo– cable qu'elle porte présentement' c'est-à-dire de S 10 Madeleine. Quoi']u'il en soit, ce dont on ne peul dou– ter, c'est que l'hôpital était pour les 11élerins. « M. Jolibois, dit encore le savant M. Gal, infatigable dans ses rechercl1es, m'a parlé de l'hôpital de la Balme fondé par celui qui fit bâtir la chapelle, pom les pè– lerins, lesqu els étaient ensevelis là~ lorsqu'ils y rnou– raienl. L'édifice de l'ancien hôpital était en de~sus de la chapelle dans le hameau (1). Il n'existe pins au– jourd'hui. » L'hospitalité y a toujours été exercée, malgré la perte de beaucoup de se8 avoirs. Quoique le mot de la Balme ne se trouve pas dans l'acle de v.isite que Mgr Vercellin fil à sa cathédrale d'Aoste Je 22 avril 1624, l'hôpital de Stc Madel ein e que le chanoine Maillet est dit posséder, ne saurait être un autre que celui de la Balme. La JIJaüidière de St-Christophe, dédiée aussi à S 1 c l\ladeleine, était unie à la mense épiscopale dès 1425 el ne constituait plus un bénéfh:e distinct et spécial. De même l'hospice de Donnas, le seul antre hôpital du Val d'Aoste qui eut une chapelle de Ste Madeleine, avait a!ors son recteur, le Rd Sgr Marc-Antoine Dai– bard, doyen de la Sainte Chapelle à Chambéry, et ar– cl1idiacre d'Aoste. Le bénéfice-hôpilal de la Balme, dont le Sgr chanoine Maillet est recteur, est dit: fere nullius valoris, presque sans valeur; il faudra com– prendre, après avoir déduit les frais de l'hospitalité. Ses obligations étaienl de fournir le logement el la (1) Il devait occuper l'emplacement, en partie au moins, sur In1uel est bàlic présentement la maison Cliénoz.
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