BASA

- 4G - Il me. -paraîl impossible de déduire du contexte de celle inscription la précxislence d'un hôpital quelcon– que. S'il est vrai que l'hospice de la Balme se doiL au fondateur de la chaµelle, Aymon de Jean Balma, j~ conclus qu'il n'a pas existé avant :1340; el je ne m'étonne plus de ne point le voÎI' nommé dans cer– tains testaments, qui contiennent des legs au profil de presqtrn tous les hôpitaux de la Vall ée. Tel entr'au– tres est le testament du S~r Henry de Quart, prévôt de la calh8clrale d'Aoste, fait en 13'18, où sont nom– més les hôpitaux de Mont-Joux, de Fontintes, d'Etrou– bles, de la Cluse, de Rumeyran, de St-Oms, de Nabuis– son, de la Maladière près d'Aoste pour lC's lépreux , <le Chatillon, de Donnas et de la Maladiè.re, de Ville– neuve, de La-Salle et de Colonne-Joux. Ses revenus auraiP.nt-ils été assez riches pour le faire oublier en 1304 par le curé de Morgex, Jean de Quart, et par le chanoine Jacques Des Cours, originaire de La-Salir, en 1285, 011 l'archidiacre Aymon Grossy, en 1275? Je regrellc de n'avoir pas su mettre la main sur les nombreux documents qui doivent exister relative– ment à l'hôpital de la Balme. li en est peu aussi, dont je connaisse le nom, p<1rmi ceux qui 011t joui de ce bé:iéfic1~ ecclésiastique, car, ne l'oublions pas, c'est dans l'Eglise et par l'Eglise qu'on trouve les établis– sements de bienfaisance. L'agrandissement de la chapelle se fit vers 'IG75. Le R" Sgr Morel, chan9ine de la C3thédrnle, fut dé– lé~ué p<1r Mgr Bally pour Jâ visiter et la bénir après sa reconstruclion. Celle cérémonie eut lieu le 6 oc– tobre 1677. Quelques nouvelles rentes furent consti– tuées à l'occasion de celle rcconstn1ction, lesquelles