BASA

- 49 - Jariuümin de la Crête, le 27 mai U ,J(), .; t Sgr Pierre de Gillarens, le 19 juin 1436, en font une mention ex– presse, « • .•• visitavit ecclesiam parocltialem S. JJ!arci Morjacii, plebaniam aliarum ecclesiarum Validine, hujus– que lwspitale in burgo parochiœ. " L'acle de 1416 a– joute que cet hôpital était sans chapelle, 11isitctvit quoddam lwspitale sine capelld situm in borgo Morjacii. C 1 élait là l' hospit.:e dépendant du prieuré de Colonne-Joux, que le prince Edouard. dP. Savoie avait déjà pris sous sa pr.olecti.on en 1327. Les paroles citées de l'acte de visite de 1416, sont suivies de celles-ci: et est de collatione prioris Columpnœ Jovis. La description qu'on en fait ne nous donne pas à entendre que la maison hospitalière, appendice de Colonne-Joux, fut alors dans un état très-florissant, puisque une femme seule la gardait pour remplir au besoin le devoir de l'hospi– talité. Cette observai.ion ne se fit plus lors des visites de 1436 et 1438. Il n'en était pas ainsi non plus quelques années auparavant, car vers 1400 le prieur du Petit-St-Bernard lui-même, R. Pierre Maczu, y fai– sait sa résid ence. La fondation de cet hôpital remont e pour le moins au xmmc siècl e. Dans son testamen t du IV des calen– des de mai 1504, le curé de Morgex R. Jea n de Quart lui léguait sa plus grosse chaudière, après avoir donné à l' hôpital de Colonne-Joux sa gra nde chaudière de la montagne (de l'alp). « Hospitali Columpnœ Jovis suam magnam calderiam a/pis; item lwspitali cle JJJorja– cio suam calderiam majorem. » Le silence, que gardent sur l'hô pitnl de Morgex les actes subséquents des vi– sites épiscopales et de certains autres registres, ne doit pas foire juger qne celle maison de refuge ait 4

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=