BASA

• - 50 - ecssé d'exister avanl la fin du xvme siècle. Le 2 juil– Jet 1630, par testament reçu Prat François noraire , Je citoyen ct' Aoste et bourgeois de Morgex, sieur Pec– clet Nicolas, notaire, « donnait par droit de légat par– ticulier à l'hôpital de Morgex trois émines de blé, et gé– néralement tous les cens, services, tributs et fiPfs qu'il avait rière la paroisse de La-Salle, pour être employés en faveur des pauvres du dit hôpital. "» Il apposait, il est vrai, pour condition que son leg fut administré par )es syndics de Morgex . .Mais l'existence de l'hôpital n'est pas moins évidente. Le ·18 août 1724, Sgr Pascal de Fornet présentait lin recours au gouverneur général du duché d'Aoste. li y esl exposé que l'hôpital de Morgex était alors sous la rlirec tion de la vénérable prévôté dP Mont– Joux, -et que le R. Prévôt lui-mt\mc en était le rec– teur. L'état dressé par le prieur de Colonne-Joux , R<l Pellissier, en 1725, et que nous avons rapporté en partie au chap. 1, page 23, mentionne expressément une ferme à ~lorgex léguée par M. le chanoine De- .berna rd Louis, mais il ne dit pas si ce leg a été fait il l'hôpital de l\lorgex ou imrnédialemenl à Colonne– Joux. Pour dernier el seul monument de cel ancien hos– pice, reste la ruelle du bourg de Morgex, dans la partie, je crois, du midi, qu'on appelle encore la cbar– rière de l'hôpital. Un vieillard octogénaire de Morgcx, J.-Michel Pas– cal, répondait, le 22 juillet, à M. le pri eur Gal, tant de fois cité : << J'observe d'après mes souvenirs par– ticuliers qu'il y a à la vérité à Morgex un cliemin de

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