BASA

- iH - Emmanuel m'a dit qu'il y avait là. l'hôpital de S. ~lare; que son vieux père le lui a dit plusieurs fois, qu'il y a même plusieurs vestiges d'édifices, de puits etc. qu'on découvre, en fouillant dans le sol converti mai11te11anl en prés el champs. Que cet hôpital soit le territoire était à lVJorgex; que lui-même a vu un vieux pélerin q.ui s'est présenté à lui avec un Litre, pour demander la roule qui conduisait à l'hospice de S. Marc, car cet hôpital était pour les pélerins. )) I,e respect que tout le monde sentait pour cet ami de la science et de la vertu, duquel j'ai rapporté mot à mol la note ci-dessus, ne me permet pas de soup– çonner que · le vieux Emmanuel Francey eut voulu mystifier l'érndit chevalier Gal. Le témoignage de Francey plante ainsi un nouveau jalon de la tradi– tion que son père lui a transmise, cl qui allait $'.ef– façant; il do1rne Loule l'apparence de la vérité à l'o– pinion qui conduit les deux peuples de Pré-St-Bidier et do Morgex , le jour de S. Marc, à celle croix de sa station, parce que c.elle-ci lui rappelle l'hôpital et la chapelle de S. Marc qui étaient jadis au même endroit. L'acte de visite, déjà cité, du 27 mai 1416, nous apprend seulement qu'e11Lre Morgex el Pré-St-Didie,r existait sur la roule un oratoire ancien avec une image de S. Marc; « Quoddam oralorium in itinrre in– ter Morjacimn et Pratum S. Diderii, in quo est imago S. Marci ab antiquo tempore. » li faudrait conclure qu.e, dans ce Lemps bien éloigné où la route passait de Derby à Pré-St-Didier, sans traverser la Doire avant d'arri:– ver il ce dt)rnier terme, les pélerins r:encontraient nn asile prépare pour eux, à la distance t1c dix ù on ze

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