BASA

- 03 - kilomètres encore depuis le village de la Balme. C'é– tait l'hôpital de S. Marc, élevé précisément à l'i~ndroit où se Lrouve aujourd'hui la slalion de la procession qui se fait le jour de la fêle de ce saint (25 avril). Depuis quand cet hospice aurait-il disparu, démoli eL emporté pal' qnelque terrible débot'dernent de la Doire, ou abandon11é plutôt lorsque la grande mule se dirigea du côlé opposé par La-Salle et Mol'gex. Puisse quelqu'un nous ' l'<q·prendrc et erit nobis. rnagnus Apollo. · Je ne m'arrête pas ;) clierclier quels furent les re– ligieux qui adm inistrèrent successivcrne11L l'l1ôpilal <le Morgcx. Je suis clans la persuasion que primitivement i::e ne fut là qu'une maison achetée 011 bâtie pour les besoins des chano in es réguliers de Colonne-Joux. Trop éloi gnés qu'ils étaient du prieuré de St-Piene, un~ habi talion plus à portée pou1· leurs provisions du côté d' Aosle leur était indispensable. Ils auront choisi Morgex, cl leur maison fut aussi celle des pauvres et des passants, d'où elle aurait pris le no111 d'hôpital de Mol'gex, dépendant du prieuré de Colonne-Joux. Quoique l'archidiacl'e de la Crête n'ait Lrouvé en · 1416 qu'une femme pour soigner cet hospice, il est certain que . les réparations nécessaires furent bientôt faites, el qu'un chanoine régulier de Co lo nne -joux ou du couvent de Verrès, anque l le PeLiL-~t-Bernal'Ù fut associé jusqu'en H66, le dirigeait Iiabiluellement. De– puis, lt> Grand-St-Bernard suivit la même règle jus– ques à la séc.:ularisation parli elle de 175~, sous le S. P. Benoît XIV: Quant anx recteurs de l'hôpital de S, Mal'c, le souvenir de leur nom s'est perdu. avec Lou s les actes qui en auront parlé.

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