BASA

- 06 - CIIAPITHE IV. Quelle douce impression fait dans votre âme l'agréa– ble vue de ce vaste coteau aux moissons ondoyantes, aux riches productions de l'agriculture, qui se pré– senle à vous au sortit· du défilé étroit de Pierre-tail– lée? La-Salle, dont le sol fertile et le beau site op– posen l un con Lras te si frappa n L avec les roches nucs et sourcilleuses, où semblent enchâssées les paroisses voisines qui la séparent d'Aoste, La-Salle n'a pa~ ou– blié les pauvres. Elle s'est occupée d'eux sans aLLen– dre l'aurore du x1.v 1110 siècle, pour préparer tout près de son église une ma ison de refuge en faveur des in– digents. 0 siècle glorieux pour La-Salle que le xmme siècle de l'ère chrétienne! Elle a donné deux arche– vêques à la Tarentaise; elle a vu le front d'un de ses eufants ceint de la tiare sous le nom d'innocent V; et à peine s'est élevé sur un mamelon de $a côte le château du Chatelard, que le chef-lieu offre sur la grande roule un humble hôpital à l'infortuHé. L'acte <le celle inslitulio11 est du 16 juin 1282. L'évêque d'Aoste Simon de Duin, surnommé le bon, fonde cet hôpital avec les libéralités que lui fait. dans ce but le sieur Jean Ney Mornrd, maître tailleur de La-Salle. Par esprit de piété et pour le suffrage de son âme, de celle de ses ancêtres et àe ses bienfaiteurs, ce vertueux cl1ré~ tien cède à l'évêque : " 1° Une maisun qu'il a cw chef-lieu de La-Salle (in villa de Sala) pour y construire un hôpital au profit des pauvres. Jean Ney Morard avait acheté celte maison

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