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- t>7 - de Vuillerme Richalu1et de La-Sall e. Elle était située sur la rue publiqu e, confin ée par les bi ens de l'église de S. Cassien de La-Salle, par ceux des enfants el neveux de feu Jean, et par le chevalier Garin. « ~ 0 Il donne aussi à l' évêque pour la même fin tons ses biens meubl es el .immeubl es prés ents et à venir, crédits, actions et droits quel conqu es, avec tous les· titres et charlres valclôtaincs et lombardes; de quoi tout il se dessaisit en faveur du prélat. « Par le même acte du xvr des calendes de juillet 128'2, Mgr Simon établit le pieux donat eur direc teur et administrateur à· vie de l'hôpital fondé, auqu el il avait consacré sa personne et Lous ses avoirs. La même administration es t conférée, aprè s la mort de .Jean, à son épouse Vuillcrmette 1 si ce ll e-ci lui survit el veut laisser son hoirie à l'h ôpital nouvellement é– tabli par les largesses de so n époux. » Dans les archives de la rec tori e de La-Salle existe une copie authentique du prédit aele <le fondation. On s'imaginerait sans doute qu'une telle donation ne de\'ait avoir son plein effe t qu'après le décè3 d11 bi enfaiteur et de son épo use , mais non, l' hospitalité s'est exercée de fait dès le mom ent même de la fon– dation. En accep tant l'administration que l'évêque lui confère, Jean Ney Morard promet de loger charitable– ment, .à proportion des avoirs actu els et futurs de l'hôpital, les pauvres et les infirmes qui y pass eraient. « Pa11peres et infirmos in co (lzospitali) declinantes · ca– ritative recipiet et etiam visitabit. » Disons donc que l'hôpital de La-Salle fut omert aux pauvres dès 128'2. Déjà nous le voyons favori sé d'un leg de dix sous annu els par M. le curé de .Morgex