BASA

58 en 1304. Le prévôt Henry de Quart, en 13t8, lui co11stitue un cens, et le Leslament dn R. Pierre Viard fait en 1327 se dit reçu dans l'hôpital de La-Salle, in . domo hospitalis Salœ. Comment, me dis-je, celte mai– son aurait-elle été si vite appelée communément l'hô– pital, s'il ne s'était pas écoulé _un temps déjà un peu long, depuis que les pauvres y recevaient l'hospitalité la plus constante. Le Seigneur, me demandais-je, au– ra-t-il voulu récompenser vite au ciel la piété du bon maitre tailleur, ou lui aura-t-il permis d'assister per– sonnellement ses membres souffrants dans l'hôpital qu'il avait fondé, pendant plusieurs années? Son é– pouse Vuillermelte lui a-t-elle succédé dans l'exercice de ccae ceuvre de charité? Je n'ai rien trouvé qui put satisfaire ma curiosité. Seulement un recteur nou– veau administre l'hôpital en 13(13. C'est le R. D'A vise Rodolphe. Aux biens donnés à l'hôpital de L;i-Salle par l'acte fondamental {)éjà nommé, le R. Pierre Viard de La– Salle, décédé vers 1242, ajouta une vigne sise à la _Barrera, et tout son verger situé derrière l'hôpital. Il imposait ]'obligation de distribuer, le mardi des ro– ~ations, une aumône de trois muids de blé, et de (]onner une éminc de vin au Grand-St-Bernard, avec une demi-émine de vin aussi à l'hôpital de Fontintes, de rente annuelle. Les années se suivent el les rec– leurs <ie l'établissement se succèdent; mais toujours l'esprit qui les anime est le même, et le pauvre est accueilli dans l'asile qui lui a élé préparé par feu Jean Ney Morard et l'évêque Simon le bon. Il est écrit dans les notes de M. le chanoine chancelier Duc P.-Et. que le 8 janvier 1408 il se fit u11e seconde

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