BASA
- 71 - la moitié des avoirs de noire b{rn1Jfice-!trî11ila 1, fondr! dès 128'2, avait été occupé par la comnu11w, lit-on quelque part, ovcc la maison laissée 7wi· les fondateurs de let chapelle, sous prétexte que, depuis l'incendie de 1691, elle avait été réparée aux frais de la r;rmunune, q1û s'é– tait réservé une cltambre pour les réunions cJnsulaires, rt aujourd'lmi elle est en entier la maison communale. L'autre moitié a été laissée à la fabrique pour l'acquit des legs pies qui pesaient sur l'établissement. L'année 1859; demanrle fut faite d'employer les fonds de la nouvelle rectol'ie pour l'école connnunale, le conseil de fabrique souscrivait po111' L. '250 annu– elles, avec le concours des chapelles rurales, el lr1 pratique de ces démarches était renvoyée à l'inten– dance (Sous-Préfecture) le 15 mars 1860. Mais la reconstruction de l'église parnissiale sur un plan plus vaste et plus coordonné; ce 'lui était ri– gour~usement exigé pour l'orner convenablement, les peinturn.s, l'orgue etc. avaient nécessité une dépense !rois fois grande. Tous les fonds dont. fa fabrique put disposer furent insuffisants. Afin de ne pas recourir à u11 impôt trop grave pour les contribuables, on ob– tint de combler le déficit avec les avoirs de la rec- 1orie. Ses immeubl,es furent vendus, sts capitaux re– couvrés, et la somme perçue fut employée à la fin proposée, excepté pourtant L. 6000, qui furent don– nées à la commune poul' fonds des écoles. La fabri– que de l'église resta chargée des legs pies imposés sur les biens vendus. Ainsi finit, comme finissent presque toujours, au profit des communes, les œuvres pies que la religiou à suscitées cl nourries .
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