BASA

75 c'était celui d'Arv icr. Voici Liverognc, où la provi– dencr. lui avait préparé aussi un asile, et il en pro– fitait. Ce village a mérité un souvenir spécial de .M. le chevalier Aubert dans sa Vallée d'Aoste, page 68. Les pélerins patentés qui passai ent les Alpes Graïes soit le Petit-St-Ilernard, trouvai ent là un lit · avec pain et soupe; dans une maison à ce destinée, et appelée l'llôpiLal. Ce lieu de refuge date du 11 février 1368, acte reçu Tan notaire. Le fondateur en a augmenté et assuré la dotation par son testament fait le 23 a\'l'il 1409. C' est le même notaire Tan qui l'a reçu. Je n'ai pas cependant vu l'acte original de celle fondation , due à Pierre feu Jean Chocqui er du Noyerey. La maison convertie en hospice avait, aux frais du recteur, un lit avec deux couvertures el quatre linceuls à la dis– position des pélerins qui y passeraient. Le · fermier était obligé de fournir Je reste. Telle était la règle suivie vers 1743. L' hôpital n'était pas des plus vas– tes : un cellier, une cuisine et une cltambre avec ga– lerie en composaient Lous les membres. Ajoutons tou– tefois qu'un clwsal contigu à celle mai so n, et n'ayant plus en 1743 que les quatre murs principaux, eu é– tait un e ~ppendice. Les biens que cet hôpital de Liverogne possédait à celte époque consistaif~nt: 1° dans une pièce de champ cl vigne dite · Dom-Roux, d' environ 220 toises d'éten– du e. 2° Dans ure vigne de 60 toises de superficie app elée Milan ou Meylan, aux pertinences de Monta– verin. 3° Dans une rente annuelle de quinze setiers de bon vin rouge, du fief de Corin à Monta11erin. Le loye1· annuel de ces biens donnait de L. 48 à 50. li est à croire que l'apanage de <.:e bén éfice aura

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