BASA

- iG - diminué de beaucoup depuis la dale de sa fondalion. Qui aurait pu accepter, ·avec le seul revenu indiqué ci-dessus, la charge rle loger les pélcrins el de main– tenir un recteur, d'aulant plus que fa moyenne des pélerins qui y recevaient l'hospiLalité, s'élevait à cent pàr année? Ainsi le porte l'état de cet établissemenl, dressé et présenté à la chancellt>rie épiscopale l'an– née 1743 par son recteur le R. Desaymoz Jeun-Louis. Leur pas~age avait lieu de janvier à septembre, rare– ment pendant les autres mois. Mgr; Ferragata, lors de sa vis.ile pastorale à Introd, députa .son vicaire général le Sgr chanoine Hugues de V~Hcta, pour visiter· l'hôpital de Li,•erogne. Ce monsieur y trouva le R. recteur D'A vise Etienne. La maison avait tout ce qui était 11écessaire pour l'hon– nête habitation du recteur; cl la chan1bre où se re– cevaient de coutume les pmwf'es, avait deux lits déants et garnis d'une paillassse, de lincrnls blancs et de cou– vertures 11roprcs et en nombre suffisant. TE>l est le té– moignage que rend le procès-verbal de la visite; le– quel observe que le recteur, ayant déclaré ne pas connailre au juste les avoirs, revenus, cens ou dîmes de son hôpital, reçut ordre d'en dresser un. étal cor– rect et de l'envoyer à l'évêché dans un mois. Lr,s actes de visites de M. l'archidiacre de Gillarens, sous la date du 21 juin 1436 et 4 janvier 1439, parlent de l'hôpital de Liverogne sans rien ajouler, sauf pour– tant que mention est faite d'une chapelle de SLe Ma– rie qui semble avoir été celle de l'hôpital. "Die quarta jamwrii 1439 visitavit ecclesiain p{wochialem S. Su lpi– cii Arverii et capellam S. Mariœ in lwspitali Liveroniœ. Il parait ainsi comme certain que la situation Je cet

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