BASA
l1ôpital était bie11 plus avantageuse dans ses jeunes années. Un grand changement s'y inlrocluisil aussi sur la fin du xv1me siècle. Mg1· Ferrerius le visitait en personne le vendredi 23 août 1596. Il y trouve cinq pauvres d'Arvier mêm{1, qui l'habitent; cl il lui esl dil que les droits de celle maison hospitalière se sonl perdus. Aussi l'évêque odonna-t-il qu'on publiât un monitoire de la forme générale , pour en obtenir le recouvrement. Repcrit in eodern lwspitali Liverogne quinque pauperes de eodem /oco qui continuo dormiunt in eodem, et quia dictum fuit quod jura dicti lwspitalis essent depertlira, ideo ordinatum fuit quod publicetu1' 1110- tiitorium in forma generali. » Injonction fut faite aussi aux notaires Georges Cochon et François Aprevi de déposer dans nn mois cc qu' ils savaient des droits consignés anµrès 1l'eux. · Cette injonction était répétée encore le 3·J décembre 1599 contre le notaire Fran– çois Aprevi, et sous peine d'excommunication. Cent ans plus lard , aura-t-il échappé à la fureur des soldats français? Mgr Lambert fail écrire dans le procès-verbal de sa visite à Arvicr le 5 mai 1693, que ces soldats ont miné le pont de L·iverogne, et ruiné sa chapelle, mais pas un mot ne se dit de l'hô– pital. Celui-ci n'a pourlanl pas disparn entièrement, el les actes de visites de l\Igr D'Arvillars des 27 mai 1715 el ·13 juin 1724 rapporlcnl que l'obligation du recteur de l'hôpital de Liverngne était de mainteni1· un lit pour les pauvres passants. " Pour raison de quoi il percevait quinze setiers de vin t·ouge de cP-ns , vertu d'une reconnaissance reçue pal' le notaire Savoye Bart!télemi , jouissant en outre d'une pièce de ttJrre en vigne <lite la 1•igne de ftfrylan, et d'une 'pièee de terre
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