BASA

- 80 - CHAPITR E VL H6plt:ll 'le Vlllc11c1ne. Que de souvenirs viennent se présenter à notre es– prit à cc mol de Villeneuve! La maison romaine des Sévirs-Augustaux ('!);la chapelle de Ste Colombe que les premiers chrétiens lui subsrituèrcnt; sa p1:ernière église de Notre-Dame, cédée et unie a la collégiale de S. Piel't'e et S. Ours d'Aoste, sous Mgr Arnulphe, vers 1150; la seigneurie de Châtel-Argenl, le droit de bourgeoisie si estimé dans son temps; tout semble ressortir de la nuit du passé pour rappeler leur exis– tence d'autrefois. Parmi les familles nobles qui ont illustré le bourg de Villeneuve, nos yeux en distin– guent deux principalement qui nous ont laissé, entr'au– tres monuments de leur piété, le couvent de Ste Ca– therine, habité aujourd'hui par les 8œurs de S. Jo– seph, et le monastère de la Visitation, devenu, hélas! la caserne· , soit v~1lgairement le quariicr des soldats. Le premier a élé bâti par noble François _de Cama– gnia, vibaillif d'Aoste, l'année 1400. Nous voyons en– core actuellement sur ~a façade l'empreinte des ar– moiries rie la maison De Camagnia, et au bas l'ins– cription suivante en lellres gothiques : «. Hoc monas– terium S. Kate1·inœ dicatum..... est confectum sumptibus nobilis Francisci De Camor1nia vfoeballivi Vallis Augustœ, anno 1400. Le second se doit à la famille Vaudan, dès vers 16~H où Ste .Jeanne-Françoise de Chantal (1) Collége de six prêtres, institué par Tibère pour honorer l'empe.reur Auguste, élevé pal' lui au rang des dieux.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=