BASA

- 81 - es l venu e elle-même établir dan s notre \'ille une mai– son de son ordre de la Visitation Je la bienheureuse Vierge Marie. . Un autre seigneur du pays avait à Villeneuve une maison et divers biens. JI recevait chez lui et traitait avec bonté les pauvres et les voyageurs qui deman– daient l'hospitalité. Sa conduite était celle de Publiu s, cc personnage distingué de l'île de Malte qui logea S. Paul el ses compagnons. Son nom es t Jean Los– tan ou Loctan. Il était fils de Nicod Loctan, soit dr, Lydes, et neveu du R. Sgr Vuillelme de Lydes, pri– eur de St-Ours de 12!34 à 1331. « Par testament du 3 juin 1323, reçu pa1• le no– taire Montana, JEAN LOSTAN, citoyen cl' Aoste, a légué sa maison et ses autres biens qu'il possédait depu is le château de Sarre jusqu'au pont de Liverogne, à charge : 1° que l'on établirait dans sa maison situ ée ù Villeneuve, un hôpital avec treize lits pour les pau– vres; 2° qu'on assisterait avec du pain el du vin ceux d'enlr'eux qui y tomberaient malades; 3° que le re c– teur serait tenu de donn er aux pauvres l'aumôn e d'un e émine de seigle chaque jour dès le 1 c•· du carême jusqu'au dernier de mai; 4° qu'il serait obligé de don– ner du pain et du vin aux pauvres étrangers qui y viendraient 80iliciter l'hospilalité, la première nuit de leur arrivée; 5° rie donner pendant les trois premiers jours du pain, du fromage, du bon vin et de la viande fraîche aux femmes pauvres, après leurs couches. En– fin le fondateur y a accordé au vénérable Chapitre de la cathédrale le patronat soit la nomination du recteur, ainsi que l'admini stration. ,, Voilà ce qn'on liL mot. par mol dans un recours adre ssé à Mgr De (j

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