BASA
- 82 - Sales en '178'2, et conservé dans les arcl1ives de l'é– vêché (casellc Villeneuve). Ce doit être lù le résumé des divers legs ou dispositions administratives qui ont eu lieu, dans le conrs des années, depuis la fondation de l'hôpital. Le Lexle original de l'acte cité ne détermine ni le nombre des lits, ni les autres obligations narrées ci– <lessus en particulier. En voici la tenem (une partie), telle quelle traduite en français : « l'an du Seigneur MCCCXxIIJ, le jour trois de juin, JEAN LosrAN, ci– toyen d'Aoste a légué l'L laissé la maison qu'il avait à Villerwuve de Châtel-Argent, uniquement afin que celle maison même soit dès le moment religieuse, et qu'il y ait un liôpilal seul au profit de tous les pau– vres qui y viendronl, selon que les ressources et ·les biens du dit hôpital pourront Je permellre. Il a donné, Jaiss.S el légué à celle maison et hôpital, ainsi qu'aux serviteurs d'icelle et aux p;rnvres, tous ses laods, fiefs, édifices, rentes, fidélités, services et surservices qu'il a et qu'il ·aura à l'avenil'.... depuis le château de Sarre en dessus jusqu'au pont de Liverogne d'un côté et de l'autre de la Doire jusqu'au sommet des monla– E(nes, avec toutes ses chartes et Litres et lout ce qu'il doit avoir en verlu de ces titres el chartes. » A la lecture cle cet écrit admirons la générosité du cœur qui fait une pareille donation. La charité dt1 bienfai– teur ne se borne pas à sa famille, à sa parenté, ni même à son pays; tout pauvre, sans exception aucune, est invesli du même droit il l'hospitalité dans sa mai– son convertie en hôpital. Mais pourquoi cet ami du pauvre veut-il que la maison donl il veut faire un hopital soit par la rnêrne
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