BASA

- 83 - nn c mai so n religieuse. « Lcgavit et reliquit domum suam.. .. ad !toc et propter !toc quod l/1sa domus sit a– modo reli,qiosa, et sit ibi lwspitale unicum ad opus om– nium pauperum ibi venientium et confluentium? li étaiL si reconnu alors qu'un établissement de bienfaisanc e csL l'œuvre de la Religion et ùe l'Eglise, qu'on re– gardait comme impossible de ri èn faire d' utile dans cc genre hors d'elle et sans elle. Il était réservé aux héros du x1xme siècle d'oser effrontément prononcer en plein midi que c'est nuit close, · et que ce qui a sauvé la civilisation est. contraire au bien de la civi– lisation. Ah'. laissons de côté ces coups de force d'u~ esprit en délire. Depuis longtemps déjà nous avons appris qn'il n'est point d'absurdité plus gr:rnde qui n'ait été soutenue par quelque philosaphe. « Niltil tam absurdum quod ab aliquo pltilosoplwrum dictum non · sil. » Villeneuve n'a donc point en d'hôpital avant 1°323, conclura-t-on san~ dout e, en voyant l'acte de la fon– dation Lostan. Toutefois dans son te~tament fait en 1318 le T. R. Sgr Prévô t de la cathédrale d'Aoste ll enry de Quart, frère du Il; Eméri, l:::iss e nn leg à l'hôpital de Villen euve. Une note retrouvée dans les archives de l'évêché porte que Rodolphe de Fochya chanoine, établissait un prébendier de l' hôpital de Vill ene uv e en 1319. Il est ain~i incontes table que no– bl e .Jean Lost:rn ne fut qu'un bi enfaiteür de l'h ôpital déjà exi stan t, uu mieux qu'il l' avai t fondé depuis plu– sieurs années, el que l'act e ou 3 juin 13'23 précité ne se rait q1i"un contrat de dotation nouvelle du dit établis::>cmenl. En effet les ex press ions: " il a léf( ué et laissé, au li eu de: il lèg ue cl laisse, » . indiqu ent un e