BASA

- 8~i - hospi Lalièrc dans la visirc qu'il fü ?~ Ville1rnu.,·c le 2 septembre 1567. Sa Grandcùr dorn1it dans la rharn– brc ordinaire du recteur, elle est déclarée s11fiisa11Le et prnprc, suffieiens et lumrsta. Il visita 1~galemenl la maison où l'on recevait les pau\'res; mais au li eu oc douze lits, il n'y en a\•ail plus que six ltonnétement garnis, trois dans la première chambre, pour les hom- 1nes, el trois dans la seconde chambre contiguë, pour les femmes. Car, est-il dit, quand il arrive de donner le logement et l'hospitalité à des pauvres des deux sexes, i!s dorment silparérncnl, les homme:; dans une chambre, les femmes dans l'aulrc. Dans la chapelle, dont l'autel était consacré, (ce que disent déjà les actes de vi:-iiles de Mgr Gazin les ~5 septembre 15~8 et 15 août '1546.) On observa : « 1° Une pixide d'argen t doré, assez propre, où se plaçait le corps du SauYeur le jour de la Fêle-Dieu el pendant son .octave. « 2° Un reliquaire dcpictum, qui contenait des re– liqu es du boi s de la Ste Croix, de S. Pantaléon mar– tyr, de S. Jacques de Taren taise, de S. Ours confes– seur, de S. Blai se et de Ste Marguerile. Ces reliques furent examinées, puis replacées dans la ' t:aisse, avec ordre de les conserver avec respect, et de les véné– rer. Le même reliquaire renfermait aussi d'autres re– liques, sâvoir : du sainl onguent de la bienheureuse Marie-Madeleine; de la terre de la caverne où se ca- . citait saint Jean-Bapliste; de la cire du scea u de saint Louis roi; de la colonne à laquelle Jés us-Christ fut attaché; et trois pierres du sépulcre de Notre Sei– gneur Jésus-Christ. Ces reliques fur en t mises dans une bourse, et ordre fut donné de les conscncr , niais