BASA

- 8() - sans les expose!' ni les porter en processi on, jusqu'à c i~ qu'aulremenL fut statué par le cardi 11al 13obba, é– vêque d'Aosle, ou par son vicaire générul. Le même aclc consigne que la chapelle avait des ornements convenables en nombre suffisant. >> Trente ans plus tard, mardi 27 août 15!36, l'hôpi– tal de Villeneuve fut vi si té par Mgr Ferrerius. Cel é• vêque défendit qu'on se servit de la cave sur laquelle se trouvait la chapelle; il ordonna d'ouvrir une fenê– tre dans la petite chambre du couchant, et de placer dans la grande chambre qu elques images du cruc.ifü etc. C'étaient les deux membres où se recevaient les pauvres; mais ils n'étaient pas les seuls appartements de la maison, car Monseigne11r visita encore, dit l'acte, les autres domiciles qui exigeaient quelques répara– tions. Le nombre des lits était de six, comme en 1567, trois par chambre. Le bourg de Villeneuve n'éc happa pas au passage des soldats français commandés par la Uognelle qui mirent partout à sac sur la route qu'ils suivirent à travers notre vallée. Aussi l'évêque Lambert mentionne dans son acte de visile de 1693 les tristes restes d'é– difices incendiés el ruinés par ces aïeux des commu– nal'ds de Pal'is; et, dans celui de 1695, après avoir dit que l'hôpital était confié aux soins du vénérable chapitre qui depuis un siècle et plus instituait le rec– teur hospitalier, on ajoute: que Monseignem a trnuvé da11s le plus misérable état la chapelle, la mai<;on et les lits de l'hôpital, soit lape soit la GJ,de fois. La chapelle fut même interdite dans la dernière visite. Cependant !'hospitalité ne cessa pas de s'y exercer, et les répa– rations nouvelles rendent à la chapelle et à la mai-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=