BASA

2G qui étah\ issenl bien clairement le foil de la tradition locale. Elle est ici sur ce point si constante el si uniforme qu'on peut affirmer, sans craint e d' être jamais démenti , qu 'il n'es t pa s de va ldô Lain qui ait entendu parler du pape Innocent V, <1ui ne Je croie nalif de La-Salle cf Aoste. Si une règle de saine crili'c1ue n<'l11s dit qu'avant de rej eter tes 1raditio1is des égli ses part4culi éres, il faut y être contrai nt par la preu ve indubitable de leur fau sseté, n1i pomrail– on pa ~• appliqu er celle règ le à ce poinl d'hislorre el admellre l'ori gine vald ôtain e du pape Innocent V, au moins jusqu 'à preuv e contrair e f Examinon s maintenant la tradition opposée , el nous lrou\ 1 erons qu e, bien loin de réunir le> mêmes conditio m~ , elle est au contrnire très-diversifiée : Tot capilct, lot scnsus. Ainsi , ce ux qui sont les plus sé– ri eux. el font le plu s autoril é, partage nt notre se n– timent ou n'osent le contredire . M. le général comte De Loche, présid ent de \' Aca– démi e de Savo ie , dans sa Notice sur la Va llée d'Aoste diL qu e le pape l1111 ocenl V est d'Aoste. Cett e nolice a été lu e dans la séa nce du 2 juill et 1824, de la Soc iété royale académiqu e de Savoi e. ( Tom . 1, pag. 9"' ""1) .-.J . M. le marquis Léon Co~ ta De Be auregard, aussi prés ident de la Soci été royale académi que de Sa voie , si versé dans les sciences archéol og iques, aut eur d'un grand nombre d'ouvra ges, el qu ' on pourrait bi en app eler le père de l'his toire de Sav oie , écrivait le 25 févri er 1843, à M. le pri eur Gal, rclalivcmcnt à l'ori gin e de Pi erre de Taren taise .. C' es t av ec un véritable regre t que je me vois