BASA
compatriote M. l'abbé Ducis, nrnis plus impartial que lui « reconnait que le nom patronymique d'lnnoce11t V reste ignoré dan s Je pays qui lui a donnù naissance » c'est-à-dire dans celui qu'il prélenù lui avoir donné nai ssanc e. Ainsi, on peul Ùoire contrairement à ce que dit M. l'abb é Ducis, que jamais il n'y a eu de f:Jmille du nom de Des-Cours en Savoie. Il esl à propos de faire observer ici que MM. les nbhés Million cl Ducis, mal gré la contemporanéilé de leurs publications, ne rnnL point eux-mêmes d'accord sur la pnlrie de notre grand pape; le pre– mier le t'ait naitre à Mouti ers ('l) le second à Cham· pngny (2). Enfin , si nous voulions << user rle représailles " nous ajouterions que la manière leste et passionn ée dont quelques écrivains ont tr:rnché celte question, est un argument de plus en nctrn faveur. Oui, il n'est pas permis ni même logique de conclure du particulier au géni;ral cl de dire: Aù uno disce omnes. Mais, s' il en était autrement , en voyant combien peu sont fondées le s preuves appor– tées pnr noire illustre conlradiclcur, M. l'nbbé Ducis . le plus chaud défen seur de l'origine snvoyard e d'ln11ocenl V, el avec quelle ignoran ce des trndilions du vrni lieu, qui a vu na ître ce pape, il écrit. 11011s (1) N° 9 cl 12 <l e !Echo des Alpes, 13 mars el 3 avri l '18i0. ('2) Revue Savoisienn e, N° 6, 15 juin ·IS70.
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