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X monta an jubé pour nnnoncer l'objet du concile, c'étaient le secours à pro.curer à la Terre sainte, la réunion des Grecs el la réformation des mœurs. Il avait pris pour texte de son cliscours ces paroles du Sn nvcur: Desiderio desideravi hoc pascha mandu– care vobiscum: J'ai ardemment désiré de manger celle pâque avec vous. La seconde session se tint le 18 mai: on y publia des constillltions louch:rnl la foi. La troisième eut lieu le 7 juin. Ce fut Pierre Des-Cours qui prêcha sur ces paroles d'lsafo: Lève tes yeux tout alentour , ô Jérusalem , et regarde; tous ceux.là se sont rassemblés et sont venus à toi. (Is. 60) Ensuitê le concile pro111ulg1rn des décrets relatifs aux élections épiscopales el aux urdinalions des clercs. Le concile eut sa quatrième session le 6 juillet. Les ambassadeurs Grecs y assistaient placés aux côtés du Pape qui avait l'évêque d'Ostie pour assis– tant, Pierre Des·Cours fut vraiment pendant la durée du Concile l'œil, l'âme et le brns du Souverain Pontife. Les vastes connaissances qu'il avait acquises dans Pombre de sa cellule le firent briller du plus vif éclat en ce moment où la Providence l'élevait sur le chandelier. Maturité dans le conseil, promp· tilude de la réplique, calme impertubable, perspi· cacité, largeur de vue, telles furent les rares qualités qu'il montra dans les graves affaires qu'il eut à traiter. L'affabilité des manières et l'habileté à tirer parti des circonstances étaient également ses plus grandes ressources. C'est de l.a sorte qu'il s ut éteindre dans bien des cœurs la haine des