-= tiO = presr1ne dire que vulgairement la parole c'ornmanderie n'a pas été connue, je n'aurais pas eu moi-même connaissance de ce litre, s'il ne m'élail pa:; arrivé de mt>llre la main sur le registre des causes portees devant le lieulenanl juge temporel Fesln. Son nom habituel était; l'hopital de Rumeyran. Il se trouvait ù un demi kilomètre au nord et en dehors du faux bourg St·Eticnne, à côté de la route nationale qui co11d11il d'Aoste au Mont-Joux soit Grand·Sai11Lu une autre expédient, qui fut de commettre et députer un " frère pour régir et administrer chaque commanderie pour " autant de temps qu'on le jugerait à propos .... .. . " On n'envoyait pas ces Che".aliers seuls. On lenr donnait " pour aides quelques autres chevafiers, el tous ensemble c1 avec quelque prêtre de l'ordre qu'ils avaient ordinairemeut ,, avec eux formaient une communauté. Celui qui était à la 11 tête fut nommé commandeur, et la maison où était assemu hlée· la communauté, commanderie, nom qui signifie moins u un commandement qu'una administration et pour ainsi ,, dire une commande ..... on fut obligé depuis de laisser " le soin de la commanderie à un seul etc. u Les commanderies sont' appelées magistrales, de justice " ou de grâce. Les magistrales sont celles qui sont annexées u à la dign'ité de grand-maître ... . Il y en a une dans « chaque grand prieuré ... Les commande~·ies sont nommées 11 de jitstice, quand on les possède par droit d'ancienneté u ou par améliorissement; et de grâce, quand elles sont u données par le grand-maître ou par les grands prieurs, (('par un droit qui appartient a leur dignité' à tel frére q qu'il leur plait, de quelque rang qu'il soit, èhevalier, « chapelain ou servant d'armes, de cinq ans en cinq ans. >> . Voyez l'encyclopédie théologique de Migne tome 2 page 842.
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