CHAPITRE V. Hôr1rAL DE Sr-Ouns. A qui pounais.je jamais mieux appliqtHH' les parole~ 1t·e Job , j'étais le père des pauvres, paler eram 0 pau· perum , qu'au S. Archidiacre qui illustrait I'ëg!i!'e d'Aoste au commencement du v1rue siècle. Homme de Dieu, il conversait avec lui la nuit el le jour, 'Cenlies in die centies in nocle orabat, mais ni cet amour de la prière, ni le zèle dont il brûlait pour la gloire de son maître contre l'impiété des ariens , ne l'empêchait· d'être , à l'exemple de saint Paul, tout à tous. Saint Ours se regardait comme le serviteur obligé de tous les hommes. Loger les pè· lerins, visiter les malades, consoler les affligés, assister les pauvres, telle était son occupation habi· tuelle. Jamais , dit l'histoire manuscrite de sa vie, il ne se mettait a table qu'il n' eûl uu pauvre av ec lui. Il y a quelques années seuleme11t 011 a vendu comme un objet d'antiquité, le devant d'un ancien autel de la paroisse de St.Christophe, relégué de· puis longtemps avec quelques autres débris sur la voûte mêine de l'église.· On y voyait représenté en relief le glorieux saint Ours distribuant de ses mains des sou1iers aux pauvres; ce 1 le pra 1 iq ue se conserva plusieurs siècles dans la collégiale fondée par ce saint, pour perpétuer le souvenir de cette espèce d'aumône qu'il p r ~tiquait, parmi tant d'autres.
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