Basa

avail bien plus tle valeur à celle époqlle, el il ilë faul pas oublier la diffêrence de son prix selon l€s temps. Quelque désintéressés que fussent les soins du Chapilre en l'endroit de son hôpital, il plùt à la providence de ménager une occasion de faire constater aux yeux mêmes des esprits les plus inquiets el les plus difficiles, el d'u11e manière qui 11'étail rien moins que suspecte, combien les nécessiteux sont favorisés lorsque les legs foit=' en leur faveur sont confiés à l' Eglise. L'annêe 1562 on avait appelé l'attention ·de l'autorité civile sur les hôpitaux spé· Gialemeul, et le sénat chargea celui de ses membres 'fHi était le plus ù même de remplir celle commission avec connaissance et succès de visiter en 11ersonne sur les' lieux Lous ces étahlissemenls. L'li ôpilal de SI-Ours, étant une propriété exclusive du Chapitre de l'Eglise. Coll égiale , ne devait pas ètre soumis à une visile officielle au nom du pou· voir civil: une tell e visite ne pouvait regarder que les hôpitaux entretenus aux'frais dn public, ou placés par leurs lilres de fondation sous sa. surveillance . Aussi, ,pour ce seul 'motif, afin de sauvegarder leurs droits et ceux de l'églis<l. le chapitre de St ·Our~ a fait son acte d'opposition. Ce nonobstant ,. à la réquisilion de MM. les syndics de la ville el des procureurs des pauvres, « l'an mil cinq cenl soixante " trois le second jour de janvier nous commi ~s ai- . " re ..... à rèquesle des subslitu~s et procureurs « des pauvres, nou s ·se rion s tran s port és de ce le " dit lieu de Rorneran jusques an bourg de St-Oum « pour y voii· el visiter un ho&pital y érigé en ce

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