Basa

-= 8:-i = " an d~rria dndil hospital el rnemhrr.s ~ 11 s désign1;s « ùe la diLe' part du midy une place el jardin nppar· " tenant audit hospital. ...• Avons trouvé dans le « susdit hospital cinq lits de bois sapin presque c tous usés. garnis de paille el de cerlains linceuls « el couvertures de peu de val leur, lesquels sont " mis el posés da!is ledit hospilnl sçavoir, du ·~ os t é " droit en r.nll'anl deux lits el du coslé gauche. K <l'icelluy les lrois nulres lils .... avons en oulre ~ lrouvé dans ledit hospilal un aulre lit bas tout " louchant terre, dans lequel avons trouvé deux ,, linceuls el deux couvertures. » Deux pauvres femmes y élairnl logées alors, Aimée veuve de Mé1r1in Anlhoniel el Ju11elle veuve de Pierre Claufle Sarrioz, agées la pe de 55 ans el la 2de de 50. lnlerrogées depuis quand et' pa1 qui elles avaient élé tnstaHées dans cette mais~n, el qui les entrèl~nait, l'une et l'autre répondirent: 1° qu'elles se sont retirées dan" ·l'hôpital, la pe avec son mari depuis 15 ans et la 2de depuis seize ans. par la permission de M. le prieur de Sl-Ours ou de ses procureurs; 2° qu'elles se fournissent elles·mêmes le linge el les couvertur e ~ : 3° qu't>lles vivent des aumônes des braves gens e ~ qu'elles ne reçoivent de la maison fie St-Ours que l'aumône qui se distribue. lous les jours à l'heùre de primes et à tous les pauvres qui s'y présrntenl. Le vénérable chnpitre, repr;ésenlé par ses c,hanoines Tillier Antoine vice-prieur et Jenn Roz, èt leur commissaire Antoine Gorraz, foisnicnl observer qne cet hospice, qUi n'a jamais été nommé l'hôpital du. lwurg de St-Onrs, ni l'hôpiia l des pauvres de St· {

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=