Basa

-4deuxième. Pom justifier celle distinction, nons n'a• vons qu'à observer qu'à l'époque du xme siècle le norcl de l'llalic ~lait sous J'empire de diverses légis· la lions, la bourguignone, la lombarde, la romaine. En stiile de la fusion des races el du mélange des conquérants el des vaincus, les citoyens déclaraient dans les actes publics quelle loi ils entendaient professer. (Cibrario, Della Economia JJOlit. del meclio evo, L. 1. p. 14.) Le clergé s'en tenait généralement à la loi romaine. Par exception, Atton, dans son testament, déclara suivre la loi lombarde, tandis que deux de,s témoins, . qui souscrivirent cet acte , déclarèrent suivre la loi romaine: « signum manibus Natalis et Aufredi qui professi sunl lege vivere romana testes. " On ne peut donc arguer de la teneur du testament qult la Lombardie fut la patrie du grand évêque de Verceil. Outre ce testament qui a été publié par les soins de Buronzo del Signore, nous avons un document du plus haut intérêt qui peut servir à élucider la question. C'est un autre testament d'Atlon que lui· même fit connaître aux évêques réunis en Concile à Milan, l'an 945 ou 946, el qui a été édit.é par le cardinal Mnï. Nous aimerions à reproduire ce monument Je la piété et de la générosité de l'évêque de Verceil. Mais sa longueur nous e11 dispense. Void les disposilions principales de cet acte : Pénétré de la nécessité de thésauriser pour le ciel en faisant des bonnes œuvres à sa mort, Atton lègne à l'archevêque dl'l Milan son palais Stazone avec les accessoires, el à l'église de Verceil les

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=