Basa

=7= sîu·, qu'il avail quitté sa nation el sa patrie pour venir se fixer dans les contrées de l'llalie septentrionale. Ainsi notre opinion ne heurterail point le témoignage de l'illuslrn prélat : tu llelfisti ut .... gentem patriamque relinquérem. Cependant, si, par le lie11 . de sa naissance, Allon appartenait à un Etal étranger, il devait êlre par ses ancêtres de race lornba!·de. Son nom, celui de son père Aldégaire, de son bisaïeul le comte Gui, de son trisaïeul Eberard dénotenl évidemment une prnvenanee lombarde. Sa pi1~té à l'égard du roi Didier prouve même qu'il était d'ex,traction royale. Ajoutons la profession qu'il fail de suivre la loi lombarde. Or, toutes ces données co11cordc11l parfaitement avec le fait de son origine du val d'Aoste. Certtis, rien de plus plausible que les Lombards, <Jprès s'être emparés au v1me siècle de la vallée d'Âosle el en avoir fait un de leurs duchés (Thealrttrn Pedemontii, L. 2, p. 39), s'y soienl éL<Jblis el qu'ainsi des familles nobles el riches s'y soient perpétuées. C'esl d'une de ces anciennes souches lombardes que serait issu, à notre avis, l'évêque de Verceil. Le père d'Anselme, le gr:ind docteur de l'Eglise, n'était· il pas un noble Lombard? Toul en maintenant le berceau de leur famille à Aoste, les ancêtres et les parents d' A lion pouvnienl fort bien exercer des en1plois en Lon1bardie, y avoir des po::>sessions el y s éj o 11 r ne r q u el q n c t c in p s. Mais il 11 'est pas c ro y ab 1 e qu'ils aient aelielé des biens fonds da11s la vallée 1l'Aos1e, étant élrangers au pays. Nous avons déjà remarqué que le nord de l'llnlie·

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